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Créée en 1986, Vendée Free Vol est une association sportive, loi 1901, organisée pour la pratique du vol libre: Deltaplane, Parapente. 1 2 3 4 5 6 7

Elle est affiliée à la Fédération Française de Vol Libre qui rassemble en outre: Cerf-Volant, Kite.

Notre activité intéresse les pilotes confirmés et les personnes intéressées d'effectuer un baptême de l'air (en parapente uniquement): 1 2 3 4

Le vol libre se pratique en vol thermique ou en vol de pente. Selon le relief on distingue le vol de plaine, le vol de montagne et le vol de bord de mer.

Le vol thermique exploite les ascendances d'air chaud en condition météorologique favorable et à la condition d'une prise d'altitude préalable permettant d'atteindre les ascendances à un stade de développement suffisant. La prise d'altitude est donnée en montagne par le relief: décollage montagne au bord d'un à-pic orienté face à la brise. En plaine il faut recourir à un engin motorisé: tractage derrière une automobile ou remorquage derrière un ULM.

Le vol de pente exploite la déviation verticale d'un vent météorologique horizontal frappant perpendiculairement un relief suffisamment élevé et pentu: montagne, dune, falaise.

La Vendée offre un littoral dunaire propice au vol de pente par vents d'Ouest à Sud-Ouest. Nous nous laissons glisser audessus des dunes exactement comme nos amis les goélands.

En plaine, nous pratiquons le vol tracté par un treuil dévidoir fixé sur une voiture pick-up roulant sur un chemin agricole orienté dans l'axe du vent en zone dégagée et sécurisée. 1 2 3 4

Le treuil est actionné par un treuilleur ( 1, 2 ) qui maîtrise la force de tension exercée sur le câble à l'aide d'un frein et d'un dynamomètre, et l'angle d'inclinaison du câble par le contrôle de la vitesse du véhicule en communicant avec le chauffeur. Pour donner un ordre d'idée: par vent faible le treuillage d'un delta s'effectue avec 80 kg de tension tiré par la voiture roulant à 50km/h, un parapente nécessite 60 kg à 40km/h. Au bout du chemin (1,5 km) la voiture s'arrête tandis qu'un moteur permet de continuer le treuillage en rembobinant le câble, toujours sous contrôle dynamomètrique de la tension. Parvenu à 80° audessus du treuil l'aile ne gagne plus d'altitude, le treuilleur relâche la tension et le pilote largue le câble pour entamer son vol libre. A tout moment du treuillage le pilote a la possibilité de se larguer, soit parcequ'il a un problème, soit parce qu'il traverse une ascendance thermique à une altitude suffisante pour l'exploiter. De son côté le treuilleur peut interrompre le treuillage s'il constate un problème de sécurité, soit en ordonnant l'arrêt du véhicule, soit en coupant le câble avec une commande d'urgence instantannée. Le pilote peut communiquer avec le treuilleur par signe en battant des jambes selon une procédure prévue. Il peut également s'équiper d'une VHF et communiquer par radio.

Après le largage le pilote cherche à accrocher une ascendance thermique afin de prolonger son vol le plus longtemps possible. Les ascendances sont repérables au sol par l'agitation de la végétation qu'elle créée (champ de blé), en l'air par le vol des rapaces qui pratiquent le même sport, et par la présence des cumulus dont la base matérialise le sommet des ascendances (en réalité la base du nuage marque le seuil du rapport hygromètrie/ température au point de rosée, l'ascendance continue jusqu'au sommet du nuage mais le vol est interdit à l'intérieur du nuage). Parvenu à la base du nuage il faut se mettre en quête du prochain nuage et partir "en transition" pour le rejoindre. De nuage en nuage le vol parcourt une certaine distance variable en fonction des conditions météo, de l'adresse du pilote et de la performance de l'aile. D'une ascendance à l'autre, l'aile descend jusqu'au point bas à partir duquel une nouvelle ascendance la remonte, faute de quoi il faut aller se poser. En prévision de cette occurrence, le pilote repère en permanence un terrain propice où se "vacher" en cas de nécessité. Il ne s'agit pas de s'y prendre au dernier moment pour s'apercevoir qu'il se situe audessus d'une forêt ou d'une plantation infranchissable de lignes électriques à haute tension (notre bête noire).

Une fois posé le pilote plie son aile dans sa housse et la range au bord de la route (delta) ou l'emmène dans son sac à dos (parapente) et s'efforce de rejoindre l'aire de décollage comme il peut. Pour s'éviter les désagréments de la marche à pied il a pu prévoir de revenir se poser au terrain mais au risque d'abréger son vol, ou bien il s'est mis d'accord avec un sympathique camarade pourvu, comme lui, d'un téléphone portable et qui accepte de venir le récupérer en voiture.